Venise

Publié le par refabael.over-blog.com

Merci pour les petits messages sympathiques sur notre blog ; ça nous a fait bien plaisir ! On se sent un peu avec vous pendant ce voyage.

On a adoré le premier jour à Venise alors on remet ça et on vous fait partager aujourd’hui notre visite du « Palazzo ».

 

Italie 7988

 

Grand soleil ce matin. Après le petit déjeuner, les enfants s’échauffent sur les quais d’un petit port de plaisance attenant au camping. Et ça saute dans tous les sens ! On prend le bateau de 11 h pour notre deuxième jour à Venise. Objectif : le Palais des Doges. Mais avant, on se perd encore dans les ruelles du quartier de San Marco, mais il est difficile de s’écarter des endroits touristiques. Sur la place San Marco, on se débrouille pour égarer Valérie qui est toujours à la traine avec son « troisième œil ». Après un pique-nique très frugal et vraiment sur le pouce ; c’est dur de nourrir nos 4 poussins comme ça : il ya celui qui fait tomber le saucisson, l’autre qui laisse glisser sa tomate, le troisième qui laisse choir sa tartine de pâté (du mauvais côté). Bref, c’est en gros le ¼ du pique-nique qui finit par terre. C’est pour ça que les pigeons sont gras sur la place.

On entre enfin dans le palais. Dans le genre étalage de richesse et de puissance, Venise s’est surpassée. On se demande comment une ville s’est hissée à un tel niveau d’opulence, de puissance et d’influence. Les salles se succèdent pour finir par la salle du grand conseil (55 m par 25 m, rien que ça). Apparemment, le plafond est soutenu par une immense charpente qui ressemble un peu à la coque d’un bateau retournée. Venise était une république ; dans ce palais, il y a donc des tas de salles de réunion de tous les organes de son fonctionnement (sénat notamment). Pour les curieux d’histoire, la république est tombée à la fin du 18ème siècle.

 

L’île n’a été reliée à la terre ferme que vers 1840, par la voie ferrée. C’est peut-être encore plus dur sur le plan symbolique que la chute de la république pour ces insulaires de toujours.

 

La ville a commencé à se construire vers l’an 400, sur les îlots de terre de la lagune. Puis, peu à peu, les habitants ont gagné sur l’eau en remblayant. Le grand canal qui était très large au départ, s’est peu à peu réduit. Au 15ème siècle, on ne voit plus les îles, et les canaux sont très étroits, lassant seulement la possibilité du passage. Toutes les maisons étaient alors en pierre. La technique est à peine croyable : des bâtiments comme le Campanile de la place St Marc (100 m de haut) reposent d’abord sur un ensemble de pieux serrés les uns aux autres et fichés dans le fond de la lagune, puis sur des grosses planches posées à l’horizontale, puis sur de grosses pierres d’Istrie. Ca explique pourquoi la plupart des campaniles sont penchés !

 

Pendant la visite du palais, Elian fait la sieste dans mes bras (très pratique pour se concentrer sur les peintures, les tentures, et autres objets présentés là (armes en tout genre notamment). Il se réveille au moment de la visite des prisons ! « bizarre ce palais ». Ou l’on passe sur le pont des soupirs.

 

En sortant, on réalise la prouesse de faire 200 m (passage de deux ponts) sans Elian. Puis, c’est la panique : ou est Elian !?!  Rémi garde les 2 autres et Valérie et moi partons en sprint vers la place ; au bout de 5 mn, on le retrouve en grande conversation avec une ravissante italienne. Il avait gardé son calme et expliquait qu’il avait perdu son papa ; quand il m’a vu, il a couru vers moi et m’a engueulé : « papa, tu m’as pas attendu, je me suis perdu ! » Et voilà, c’est ma faute. Bon, c’est pas la première et ce sera pas la dernière du voyage.

Petite balade dans le quartier des arsenaux, à l’Est de la ville, glace pour tout le monde, sauf pour Bastien qui a testé les lois de la pesanteur avec la sienne : il conclut que la boule de chocolat (comme tout autre parfum d’ailleurs) est irrémédiablement attirée vers le sol quand elle est lâché. Puis petit saut de puce avec un vaporetto pour revenir jusqu’au point d’embarquement pour le camping. Mais… on rate le bateau à 5mn près et ça me donne l’occasion de vous écrire cette petite missive !

 

Voici les premières photos du voyage  (cliquer sur Italie)   Italie Italie

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K
<br /> Quel bonheur de vous rejoindre en Italie grâce à votre récit et au troisième oeil de Valérie. J'espère que cette dernière a le temps de lire "Mange, prie, aime" dont les quatre premiers mois se<br /> déroulent en Italie.<br /> Je m'apprête à un petit WE parisien avec mes 4 loulous pour le mariage de leur ancienne nounou! Eric est au cercle polaire, il y fait -30° donc 60° nous séparent en ce moment du jamais vu. A voir<br /> les photos, vous profitez du beau temps également, tant mieux! Plein plein de bisous, j'aime beaucoup la photo avec les colonnes et le récit du pique nique! On se régale et on attend le prochain<br /> message avec impatience...<br /> <br /> <br />
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M
<br /> hello stevalrefabael<br /> super,un bon petit moment d'evasion en lisant votre parcours<br /> et vos peripeties! quelle chance!<br /> Suzanne en profite pour vous envoyer un petit bonjour et vous<br /> dire que tout va bien dans votre "residence secondaire".<br /> a bientot de vos nouvelles.<br /> <br /> denis votre voisin.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Vous avez bien de la chance !<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Super les photos et surtout ne perdez personne,on espère bien vous avoir tous en famille au soleil des caraïbes. Franck est de retour du Congo. Ici, il fait un temps estival et tout va bien, amusez<br /> vous bien.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Merci pour ce voyage!!!!!<br /> C'est super<br /> Bonne route<br /> Bisous Françoise<br /> <br /> <br />
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