21 et 22 août : les derniers jours à Kuta, la boucle est bouclée

Publié le par refabael.over-blog.com

Vendredi 21 août 2015

Le vendredi c'est jour de "work together", "Gotong Royong" en balinais. On apprend ça à nos dépends à 7h du matin, car ce qui permet de battre le rappel dans les champs, c'est une musique à tout casser .... Grrrrrrrr. C'est le propriétaire qui m'explique ça pendant que je prépare le petit déjeuner aux enfants.

Comme on a déjà établi le programme pour aujourd'hui, on ne va pas dans les champs, sinon, vous pensez bien ... Le rangement des affaires prend un certain temps ; je profite de mon avance pour réviser mon vocabulaire indonésien avec une dame de passage. J'ai l'impression d'avoir intégré moins de mots qu'en Turquie. Quand on fait des points avec les enfants sur ce qu'on sait dire, on se rend compte qu'on en sait déjà pas mal. Remi est impressionnant car lui, il se rappelle de beaucoup d'expressions turques, 4 ans après !!

Vers 10h30, on grimpe dans notre taxi. On regarde déjà avec une certaine nostalgie la route défiler. Irrémédiablement, elle nous rapproche de l'aéroport.

On fait une halte d'une 1/2 h au milieu de ces 4 h de voyage (90 km de routes surchargées de scooters, de camions et de bus, heureusement, notre taxi conduit à la balinaise ...) le temps de donner une dernière note spirituelle à ce voyage avec la visite d'un joli temple : le Pura Taman Ayen, centre politique et culturel de la région jusqu'en 1895, date à laquelle cette "Seigneurie" a été avalée par ses voisines.

Vers 15h, nous voilà attablés dans un de nos tous premiers warung à Kuta. Ca nous fait drôle de retrouver, après 6 semaines de voyage, ce lieu qui fut notre première image de Bali. Nous sommes tout de suite impressionnés par la foule et la cohue dans les rues, chose qui ne nous avait pas surpris au début.

Après un bon repas qui nous confirme que les meilleurs jus de banane frais sont bien ici, voici les enfants partis avec Valérie pour une première séance d'achats de souvenirs. Moi, pendant ce temps, j'écris, inlassablement. Au retour, ils me montrent tous leurs trouvailles pour les copains, la famille et ... Eux-même mais je ne dévoilerai rien ici puisqu'il faut garder l'effet de surprise pour les intéressés !

Elian a finalement renoncé à acheter le décapsuleur spécial pour la maîtresse ; dommage, je suis sûr que ça l'aurait fait rire, d'autant qu'on a lu sur le guide que ces sculptures étaient très anciennes et traditionnelles à Bali.

Le soir nous reprenons nos quartiers dans un des tous premiers warung essayé au début du voyage. La serveuse semble nous reconnaître. D'autres personnes nous ont aussi reconnus dans la rue. On savoure une glace sur la plage, là où nous avions agité le drapeau français le 14 juillet et on se remémore les meilleurs moments du voyage, mais aussi les pires. Ca a été une belle réussite quand même. Rémi a réussi à nous "supporter" 😜 et ne semble pas trop traumatisé d'avoir fait ce voyage avec nous tous. Il est certain qu'il aurait voyagé tout autrement avec des copains. Bastien et Elian ne se sont pas encore trucidés, c'est positif, et Fanny tient bon et calme souvent le jeu dans cette ambiance de jeunes mâles qui se provoquent en permanence.

pour Valerie et moi, c'est vraiment un grand bonheur d'avoir tous nos enfants autour de nous et d'avoir, une fois de plus, pris le temps de découvrir un pays tous ensemble.

Samedi 22 août 2015

C'est la journée surf tant attendue ! Celle où les enfants ( et moi aussi) vont pouvoir mesurer leurs progrès à l'aune des vagues de Kuta. Les grands sont partis avec Valerie vers 7h30 ! motivés là hein ? Et nous rejoignons la troupe avec Elian 2 h plus tard. On retrouve avec plaisir Anggus et Mario nos loueurs de planches et on leur en prend 4 pour la journée. Comme d'habitude, je laisse parler les photos, plutôt que de nous textes sur les prouesses des enfants. Mais on peut le dire quand même : ils ont vraiment bien progressé. Les vagues de Kuta sont idéales et bien régulières. Même moi, j'arrive désormais à me lever de temps en temps. Elian aussi, l'après-midi, échange sa petite planche contre un vrai surf et je prends un moment avec lui pour l'aider à faire ses premiers pas.

Vers midi, j'amène des tas de petites choses à grignoter, que j'ai trouvées chez une mamie et sa boutique ambulante : beignets frits, riz et poulet avec épinards, chips locales, beignets de bananes et de myrtilles. Elle tient son stand juste à côté d'un immense chantier, un hôtel monstrueux qui va voir le jour presque sur la côte ; le béton a bien progressé depuis 6 semaines car les ouvriers se relaient jour et nuit.

Vers 15 h, après presque 7 h passés dans l'eau, mes marsouins font un break. Ils se sont régalés car cette fois, ils ont vraiment surfé. Fanny sera la plus persévérante et restera à l'eau jusque vers 17h ! Elle en veut !

Le soir, on improvise un petit match de foot sur la plage avec les jeunes indonésiens du bistrot de la plage, Yian et Iann et un petit australien. C'est Bastien, Iann, Elian et moi qui remportons la victoire 5 à 3. La revanche, ce sera pour dans 10 ans, quand on reviendra ici ! On trinque à ce beau moment d'échange et de joie. Une fois de plus, vive le foot, plus qu'un sport, un moyen de rapprocher les gens.

Allez c'est décidé, on se fait plaisir pour le dernier soir, on va manger dans ce beau resto qui orne la plage. On marque le coup !

Des tas de serveurs s'affairent autour de nous. A côté, un grand resto fait carton plein avec son affiche des Beatles. Du coup, on a le resto pour nous et nous sommes les seuls à applaudir la chanteuse. Les plats sont excellents et avec Valerie, nous décidons de rester local pour ne pas être déçus par une pâle copie d'un plat étranger. Les enfants, eux, craquent pour les lasagnes et Fanny pour des pâtes fraîches genre carbo. Les lasagnes ne valent pas celles de maman bien sûr, mais ont les compliments de tous. Au dessert, les gourmands se déchaînent : Tiramisu, bananasplit et pineaple boat. Miam !!!

Demain, c'est le départ. Chaque "Selamat Malam" lancé dans la rue a des airs d'adieu.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article